BIOGRAPHIE

 

 

 

La vision d’une œuvre de Christophe Charbonnel laisse sans voix tant l’émotion est forte devant la puissance esthétique et l’expression qui surgissent de ses œuvres.

 

Si l’artiste s’inspire des œuvres antiques, ses sculptures sont d’une modernité étonnante, empreintes d’un souffle nouveau. Une modernité qui prend racine dans les studios de Walt Disney dans lesquels il dessinait et modelait des personnages en 3D, mais aussi dans son affection particulière pour le monde de la bande dessinée raconte Caroline Bayart, historienne d’art et spécialiste de l’œuvre de l’artiste.

 

Aurélien Gnat, historien d’art,  définit Christophe Charbonnel comme un artiste classique contemporain. Dans la lignée des Rodins, Carpeaux, Dalou, héritier du courant réaliste de la fin du XIXème siècle, l’artiste inscrit son travail dans notre temps, dans une démarche postmoderniste.

 

Christophe Charbonnel travaille sans modèle. Il se réfère aux traités d’anatomie pour artistes du XIXème siècle qui le passionnent. Il monte ses œuvres par ajout de matière. Brillant élève du sculpteur Philippe Seené, il pratique le modelage depuis une vingtaine d’années.


Ses œuvres ne prennent vie que par la relation émotionnelle qu’il instaure avec elles. Le sculpteur travaille en effet à l’instinct, au ressenti, à la vibration qui se dégage du modelé qui prend forme sous ses doigts. L’émotion est au cœur de son travail. L’artiste le dit lui même : « s’il ne se passe rien, si je ne ressens rien, je préfère casser ma pièce et passer à autre chose.».

 

La figure antique est de plus en plus présente dans son œuvre. Ses récents séjours à Rome, Florence ou Naples en compagnie d’Olivier Aaron y ont peut être contribué note Caroline Bayart. Parfois, L’artiste joue sur le fil de l’équilibre, impulsant dans une œuvre comme Les Guerriers une tension extrême qui se transmet de l’homme au cheval et du cheval au spectateur dans une magistrale composition. « Ce n’est pas le propos de la guerre qui m’intéresse, mais celui d’une lutte permanente de l’individu contre les éléments extérieurs et contre lui –même » précise l’artiste. 

Euridyce, Prométhée, Persée… les mythes antiques peuplent l’univers de l’artiste. Comme un passeur, hors du temps et de la mode, l’œuvre de Christophe Charbonnel séduit par son universalité, et une technique pleinement maîtrisée.

 

Si le domaine public s’intéresse à lui (commande d’une fontaine, d’un Christ), il séduit aussi les entreprisespar ses oeuvres monumentales, en taille (Colosse, Guerrier) ou en nombre (Groupe de guerriers, Les Bâtisseurs)...

 

Profitant d’une belle visibilité grâce aux acquisitions faites par des palaces étrangers et français (le Ritz à Paris, Four Seasons à Cannes, ...), les oeuvres de Christophe Charbonnel sont de plus en plus plébiscitées. 

En 2010 , il est lauréat de la Fondation Taylor.